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Mons-la-Trivalle, commune héraultaise de 620 habitants (recensement de 2018) située au pied du massif du Caroux et au cœur des vallées de l’Héric, du Jaur et de l’Orb, vient de voir la totalité de ses archives classée par la Mission Archives du CDG 34.

Cette première intervention d’envergure a permis le tri et le classement, selon les normes en vigueur de près de 74 Mètres Linéaires (ml) d’archives postérieures à 1790, dont 39 ml d’archives immédiatement éliminables. Ainsi, 71 jours ont été nécessaires à l’aboutissement du classement.

Le fonds contemporain (archives postérieures à 1983) a été traité en commune ; le fonds moderne (archives antérieures à 1982) a quant à lui été classé et conditionné sur le site des Archives départementales de l’Hérault, à Pierresvives, puis restitué à la commune. Par délibération du conseil municipal du 11 juin 2021, la commune de Mons-la-Trivalle a voté le dépôt aux Archives départementales de l’Hérault des archives centenaires et des registres d’État civil de plus de 120 ans, complétant un dépôt précédemment entré : https://archives-pierresvives.herault.fr/archive/catalogue/heraultcommunes/mons/n:41

Avant l'intervention
Après l'intervention

Un nouveau local de conservation dans la mairie

Avant l’intervention de la mission, les archives communales étaient conservées sur trois sites distincts : à la nouvelle mairie située dans l’ancienne gare ferroviaire (hameau de La Trivalle), dans l’ancien hôtel de Ville (hameau de Mons) ainsi qu’à la base de plein air. Un local au 1^er étage de la mairie actuelle a été équipé en rayonnages et permet désormais la conservation de l’ensemble des archives.

Les archives de Mons-la Trivalle reflète la politique de développement touristique engagée par la municipalité depuis les années 1960. Située au cœur du Parc Naturel Régional du Haut-Languedoc (créé en 1973) et au confluent de l’Orb et du Jaur, les paysages de Mons oscillent entre collines, moyenne montagne, ruisseaux, sources, chemins et vignes.

L'essor du tourisme vert 

La commune profite alors de cette situation privilégiée pour encourager le tourisme vert en créant dans les années 1960 un village vacances idéalement placé sur le promontoire dit du Moto-Cross (vue sur la vallée et la montagne).

En 1965, un second village vacances de 30 gîtes est créé sur le territoire de Tarassac puis un camping municipal, inauguré en 1968 sur un terrain de plus de 4 hectares sous le pont de Tarassac. La base de plein air (logis verts, tentes collectives, école d’escalade) a quant à elle été créée dans les années 1970.

Le travail de tri et d’identification mené par les archivistes du CDG, Aurélien Bertrand et Méline Henrich, a permis de retrouver, dans les archives de la commune, tous les dossiers de création, de conception, de marché et de suivi de travaux, voire de fonctionnement de l’ensemble de ces sites. Ces documents sont un témoignage de l’essor touristique du département à partir des années 1960 et atteste que celui-ci n’a pas seulement impacté le littoral languedocien.